#5 L'avenue du Bois-de-Boulogne
20.9.17
Nous voici maintenant sur l’avenue la
plus huppée de
Paris ! L’avenue Foch, datant de 1854, œuvre du Baron Haussmann. Mais bien sûr, ce n’est pas ainsi qu’elle se nommait au début du siècle. Ce n'est qu'en 1931 qu’elle prit ce nom, en l’honneur du maréchal de France héros de la Grande Guerre. Dénommée à l’origine “avenue de l’Impératrice”, en hommage à l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, elle devint “avenue du Général Uhrich” en 1870 puis cinq ans plus tard “avenue du Bois-de-Boulogne”, la bien nommée.
C’est effectivement cette avenue qui menait au Bois depuis Paris en partant de l’Arc de Triomphe qu’on aperçoit au loin. Le Bois de Boulogne était la promenade dominicale de prédilection des parisiens. Très large – avec ses 120 mètres elle est la plus large de France – et bordée d’allées dites "cavalières" entre la chaussée et les jardins, l’avenue permettait de se rendre au Bois, soit à cheval, soit en grand équipage, à pied ou encore à bicyclette. Quelque soit le moyen de transport utilisé, il était de bon ton de s’y montrer et d’y être vu. Incontournable, c’était la promenade des riches bourgeois par excellence. Zola décrit d’ailleurs très bien l’ambiance qui y régnait dans certains de ses romans. N’est-il pas élégant cet homme au bras de sa dame, se dirigeant fièrement vers nous ?
Que faisait donc Monsieur Eugène sur l’avenue en cette belle journée d’hiver ? Était-il simple spectateur de la scène ou acteur à part entière de cette parade mondaine ?
Nous n’avons pas trouvé d’éléments permettant de dater la photo avec exactitude. L’avenue a peu changé depuis son origine. Peut-être un détail sur les vêtements ou les voitures pourrait nous éclairer... Avis aux fins limiers ...
C’est effectivement cette avenue qui menait au Bois depuis Paris en partant de l’Arc de Triomphe qu’on aperçoit au loin. Le Bois de Boulogne était la promenade dominicale de prédilection des parisiens. Très large – avec ses 120 mètres elle est la plus large de France – et bordée d’allées dites "cavalières" entre la chaussée et les jardins, l’avenue permettait de se rendre au Bois, soit à cheval, soit en grand équipage, à pied ou encore à bicyclette. Quelque soit le moyen de transport utilisé, il était de bon ton de s’y montrer et d’y être vu. Incontournable, c’était la promenade des riches bourgeois par excellence. Zola décrit d’ailleurs très bien l’ambiance qui y régnait dans certains de ses romans. N’est-il pas élégant cet homme au bras de sa dame, se dirigeant fièrement vers nous ?
Que faisait donc Monsieur Eugène sur l’avenue en cette belle journée d’hiver ? Était-il simple spectateur de la scène ou acteur à part entière de cette parade mondaine ?
Nous n’avons pas trouvé d’éléments permettant de dater la photo avec exactitude. L’avenue a peu changé depuis son origine. Peut-être un détail sur les vêtements ou les voitures pourrait nous éclairer... Avis aux fins limiers ...
1 commentaires
1856 !
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